Quand les foules grégaires se poussent du col
Pour empiler des lingots et sortir du Lot,
Lui ne rêve que de bivouaquer sur ce sol,
Et tailler sa route à bord de son Berlingo
S’il y en a qui ont pu le prendre pour un mouton
Ils risquent d’être surpris quand la rapière
De tonton Marcel fera sauter les bouchons :
Il envoie du pâté, et ça ne date pas d’hier !

Là où cet Attila débroussaille, crois-moi,
Plus rien ne repousse, même l’odeur de mazout
Il guette le phénix des hôtes de son bois,
Pour lui piquer le camembert du cass’croûte
Sur son île c’est la semaine des quatre jeudis
Robinson, même sans vendredi, s’est cru Zoé
Quel délice d’ouvrir une boîte de raviolis
Avant de s’allonger dans son arche de Noé
Même sans son briquet, les étoiles s’allument
La lune, chauve, sourit, tout comme le hibou
Pour accueillir l’aube dans ses draps de brume
Hans i’m schnockeloch est comblé dans son trou !

« Auprès de son arbre il vit heureux », comme le faisait Georges Brassens, mais il le quittera paisiblement pour retrouver ses Fleurs – épouse et filles. Avec la Paix d’un silence vert-doré dans les yeux et le coeur…
Quand homme blanc couper beaucoup bois
Hiver très rude