Librement inspiré de la chanson « Évidemment », composée par Michel Berger et interprétée par France Gall. Écoutez ou réécoutez-la pour vous mettre dans la poésie et le rythme, en cliquant ici
[i] À l’origine, le Léviathan est un monstre de la mythologie phénicienne représentant le chaos primitif, un serpent de mer capable de tout détruire, évoqué, par la suite, de nombreuses fois dans la tradition biblique.
Quand je s’rai grand j’ s’rai Duplantis
Ou bien Marchand en grand bassin
En attendant je me déguise
C’est vrai
Que tous les costumes me vont bien
Le rouge, le bleu, l’argent, sillage noir
De toutes les couleurs, Seine miroir
De Gaga à Nakamura
Peut-êtr’ qu’un jour ça s’ra facile Enfin ils m’verront comme je suis Oui mais En attendant moi je défile C’est vrai Je mets des robes, j’vis sur un fil Je pleure, je ris, j’ai peur, envie je sais De toutes les couleurs j’garde espoir
À qui la faute ? Je suis l’une et l’autre Doubles Jeux À qui la faute ? Je suis l’un et l’autre
C’est la magie des J.O.
C’est la magie des J.O. C’est comme ça qu’est-ce que j’y peux
C’est comme ça que sont les Jeux
J’voudrais croire que l’monde est beau J’voudrais croire que l’monde est beau
Alors comme ça qu’est-ce que je vaux
A l’or comme ça qu’est-ce que J.O.
Tous ensemble sur la photo Tous ensemble sur la photo
Quand je s’rai grand quoi qu’on médise
J’srai Marchand dans un grand bassin (faudrait booster mon chrono)
En attendant je me déguise
En Schtroumpf nu dans ma salle de bains
C’est la magie des J.O.
C’est la magie des J.O. C’est comme ça qu’est-ce que j’y peux
C’est comme ça que sont les Jeux
Tous ensemble sur la photo Tous ensemble sur la photo
C’est comme ça qu’est-ce que j’y peux
C’est comme ça que sont les Jeux
Une flamme qui illumine les lieux
Une flamme qui illumine les cieux
Quand je s’rai grand j’s’rai Duplantis
Un grand Nous qui sublime les Je
Un grand Nous qui sublime les Jeux
Ouuh !
Les pattes de mouche du Kfard :
Librement inspiré par « Double Je », chanson de Christophe Willem (paroliers : Jean-Pierre Pilot / Olivier Schultheis / Zazie De Truchis). Dégustez la version originale, et imprégnez-vous de son rythme, ici.
Flash spécial « OK Boomer » : Si vous êtes nés après 1980, cette publicité Panzani ne vous dira rien, mais tous les autres se souviennent avec émotion de ce « Reviens, Léon, j’ai les mêmes à la maison ! » Allez, pour la nostalgie, je vous le ressers ici, ça tombe bien, c’est meilleur réchauffé.
[i]Armand Duplantis (perchiste Suédois) a marqué les jeux olympiques de Paris en choisissant, alors qu’il avait sécurisé la médaille d’or (avec une performance à 6m), de tenter – et de battre à la 3e tentative – son propre record du monde, avec un saut à 6,25m, laissant le médaillé d’argent 30cm en dessous !
[ii]On ne présente plus Léon Marchand, « le nettoyeur » des bassins, quadruple médaillé d’or en individuel, et contributeur à la médaille de bronze par équipe sur le 4x100m 4 nages par équipe.
Les têtes d’affiche n’en finissent pas de dégringoler dans les profondeurs du classement de la Premier League… La statue de Sire Ferguson en fond de désespoir, il pleut des larmes sur Old Trafford. Les Red Devils ne sont plus, désormais les Red déchantent ! Hey ManU, tu descends ?
Mais qu’est-ce donc dont il est question, ces métavers qui pullulent, se tortillent et se contorsionnent dans le terreau de la toile depuis des années, et que Facebook vient d’imposer en haut de l’affiche, avec sa décision de se rebaptiser… META, pour marquer son ambition d’imposer son propre métavers comme nouvel horizon des réseaux sociaux d’aujourd’hui ?
Mais qu’est-ce donc dont il est question, ces métavers (metaverse en anglais) qui pullulent, se tortillent et se contorsionnent dans le terreau de la toile depuis des années, et que Facebook vient d’imposer en haut de l’affiche, avec sa décision de se rebaptiser… META, pour marquer son ambition d’imposer son propre métavers comme nouvel horizon des réseaux sociaux d’aujourd’hui ?
L’idée est simple, voire simpliste : nous permettre de nous évader de la vraie vie perçue comme réellement compliquée, voire insatisfaisante pour la majorité d’entre nous, pour nous réfugier dans un métavers, un Deuxième Monde ou Univers virtuel, recréé sur un écran, une rétine ou directement dans notre cerveau, qui serait tellement plus satisfaisant.
Ready Player One ?
C’est ainsi que Steven Spielberg interpelait le spectateur pour son film de science-fiction fin 2017 (il y a seulement 4 ans, mais nous étions encore dans « le monde d’avant » !). L’OASIS, cet univers virtuel au cœur de l’intrigue, n’est-il qu’une n-ième déclinaison de Matrix ? Ou est-ce déjà un œuf de métavers ou une larve de proto-métavers ?
Cette soif d’un ailleurs est le propre de l’humanité, qui depuis la nuit des temps imagine, ouvre, crée des horizons et des univers inédits et multiples. Univers oniriques encouragés parfois par des pratiques chamaniques ou des substances psychotropes, croyances, mythes et religions, ballades de troubadours, littérature, théâtre, peinture, cinéma, parcs d’attraction, jeux de société, carnavals et bals masqués, ohé, ohé, autant de portes ouvertes sur des myriades d’univers parallèles qui déploient leurs ailes pour élever notre âme… ou parfois la perdre si on s’y égare.
Le développement et la sophistication des moyens et des médias qui nous ont progressivement donné accès à des territoires de plus en plus vastes en des périodes de temps de plus en plus courtes, a permis de multiplier les occasions d’emmêler différents univers.
Deux exemples particulièrement réussis à la fin du siècle dernier, que le Kfard vous recommande :
En 1988, dans le très inspiré « Qui veut la peau de Roger Rabbit », des personnages de dessin animé se fondent dans le monde réel, et inversement, des personnages réels investissent l’univers de dessin animé (la bande-annonce de 3 minutes est là : https://www.youtube.com/watch?v=7T_oQ3dxrAQ)
En 1997, Marc Hollogne a monté une pièce de cinéma-théâtre bluffante, Marciel monte à Paris, où la scène, découpée en deux parties, voit passer l’acteur de l’écran de cinéma à la scène de théâtre dans une chorégraphie virevoltante. (jetez donc un coup d’oeil sur cette vidéo de présentation YouTube d’une dizaine de minutes : https://www.dailymotion.com/video/xsc5d8)
Les technologies digitales ont permis d’accélérer encore ce « mélange des mondes ».
En 1997 déjà, Canal + Multimédia et Cryo avaient imaginé un proto-métavers appelé le Deuxième Monde, et dont le remake américain (nommé… Second Life, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple) avait connu ensuite un large succès.
A émergé ensuite le concept de réalité augmentée, illustré à merveille par la folie du jeu « Pokemon Go » sorti en 2016, qui a amené des hordes de gamins à courir derrière leur portable pour débusquer des Pokemons « cachés » géolocalisés dans leur environnement réel… en se mettant parfois vraiment en danger pour « attraper » un spécimen rare, de l’autre côté de la route ou du ravin.
Mais l’ambition de Facebook (pardon, META) et consorts va désormais bien au-delà. Il s’agit maintenant ni plus ni moins que de retourner « la matrice » comme une chaussette, pour faire directement du Deuxième Monde qu’est leur métavers… le premier.
Pourquoi donc se coltiner la froide et banale « vraie vie » où il faut sortir les poubelles même quand il gèle et écouter poliment le voisin se vanter de ses succès professionnels alors que les huissiers sont à vos trousses, alors que votre meilleure vie est à portée de clic, dans la peau d’un avatar fantasmé, dans un décor de rêve, tel Jake Sully, le héros du film Avatar, paraplégique dont l’avatar séduit la princesse du peuple Na’vi de la planète Pandora et prend la tête de leur rébellion contre les exploiteurs capitalistes terriens sans scrupules.
Vous vous rendez compte ? Plus besoin de se préoccuper du temps qu’il fait, de l’environnement dans lequel on se trouve, de la taille de son salon ou de son jardin, de son entourage, de sa garde-robe, de sa toilette, du réchauffement climatique, de la qualité des infrastructures de transport, de la politique ou des élections, de la lutte des classes,…
On pourrait se contenter de vivre chacun dans un container. Un casque de réalité virtuelle et une combinaison tactile, une connexion internet, et hop, nous projetterions notre avatar virtuel dans n’importe quelle partie de n’importe lequel de ces métavers… pour y croiser nos voisins, enfermés comme nous, chacun dans sa boîte, dans des pyramides de containers entassés tels des morceaux de sucre, qui forment une immense montagne (une Zuckerberg, en somme). Un univers dystopique déjà décrit par Jean-Michel Truong en 1999 dans son roman d’anticipation « Le Successeur de Pierre »… et dont nous avons tous fait l’expérience « en live » il y a quelques mois, c’était le temps du « confinement ».
Nos jeunes générations, elles, testent cette expérience de super-aventurier ultra-sédentaire depuis belle lurette, explorant continents, mondes et univers infinis sans quitter leur chambre et leur écran des yeux, dans les métavers des jeux en ligne comme Minecraft, World of Warcraft, Fortnite,…
Des univers fantastiques où la faucheuse se retrouve au chômage, où les vies sont illimitées (tant qu’on a de quoi payer…), où on meurt comme on trébuche, et puis on se relève comme si de rien n’était, sans même avoir à épousseter ses vêtements ou éponger le sang qu’on a pourtant perdu à gros bouillons. Où les crimes les plus sauvages, les plus abjects, eux aussi, sont illimités, puisqu’ils ne prêtent pas à conséquence – n’en déplaise aux Dieux si désespérément rancuniers des religions du monde …euh, réel… enfin bon, vous voyez ce que je veux dire, non ?
Mais il n’y a pas que les enfants. Jusqu’aux plus puissants de ce monde se sont laissé séduire par la tentation grisante de fuir la réalité, pour revêtir le costume d’un avatar plus vrai – ou en tout cas plus souhaitable – que nature, dans un monde parallèle forcément plus favorable que le rude et cruel « original ».
Dans cet autre monde parallèle qu’il adore modeler à sa patte, son « Assassin’s Greed »[i] à lui, Donald Trump a gagné la dernière élection présidentielle haut la main, Melania l’a épousé par amour et il n’est pas le seul président américain depuis George Bush père à ne pas avoir été réélu !
Quoi, non ? Mais si, puisqu’il vous le dit ! Regardez donc les centaines de fanatiques de QAnon qui se sont agglutinés ces derniers jours à Dallas pour attendre l’apparition de… JFK et son fils John-John (JFK Junior), qui devaient révéler la supercherie de leur « fake mort » (il y a respectivement 58 et 21 ans, quand même ! S’ils reviennent vraiment ils pourront revendiquer le record Guinness de la partie de cache-cache la plus réussie !) et apporter leur soutien à Donald Trump. OK ils ne sont pas venus, mais ce n’est que partie remise, ce qui compte c’est qu’ils étaient des centaines à les attendre, et la prochaine fois, ils seront peut-être des centaines de milliers, et c’est ça la réalité qui compte (pour Trump) !
Dans Inception, de Christopher Nolan (2010), ces mondes alternatifs, parallèles, s’emboîtent comme des poupées gigognes de rêves de rêves de rêves de… jusqu’à se perdre à ne plus savoir distinguer la terre de l’éther. Où est le fake, où est la news ? s’amusent ces joueurs de bonneteau révélés sur le tard.
Et ces torrents de métavers se faufilent et se tortillent déjà sous nos pieds, dévorant la terre que nous imaginions si ferme, sifflant tels des serpents sous nos têtes, se substituant aux pensées rationnelles et aux souvenirs que nous ne pouvons imaginer autrement qu’authentiques, s’entremêlant progressivement à tout ce qui est censé faire foi et loi en ce monde…
Ce monde… Lequel déjà ?
Vous voyez les gigantesques et monstrueux métavers des sables dans Dune, qui menacent de dévorer Timothée Chalamet tout cru telles des cougars en rut ?
Et bien c’est une belle illustration du joyeux bordel qui nous attendrait dans un monde où des métavers GAFAMés se disputeraient les faveurs et le temps de cerveau disponible des foules, avides de fuir un quotidien désespérant sur une planète à l’agonie, pour se réfugier dans un rêve plus féérique que le papier glacé, plus peplumesque que la pellicule Kodachrome, plus narcissique qu’Instagram, TikTok et YouTube réunis.
Le fascinant et terrible Multivers de Métavers !
Les entendez-vous déjà, les aboyeurs de foire, se disputant les parts de voix, s’entredéchirant les parts de marché :
Oyez, oyez, braves damoiseaux, devenez le Roi dans mon META versatile !
Soyez la Reine du Bal, c’est la promesse de notre métavers-tugadin !
The show must go on ! Soyez l’idole des jeunes dans mon Métavers balisé !
Devenez votre propre prophète, qui le métavers sait satanique !
Vous ne trouvez pas de case qui vous convienne ? Nous avons exactement ce qu’il vous faut, avec notre métavers-bicruciste !
Avez-vous vu le logo choisi par feu Facebook / META tout neuf ?
Comme le symbole de l’infini[ii]… tout un symbole ! Ou comme un ruban de Möbius, qui n’a qu’une face, pas de début et pas de fin, pas d’intérieur ou d’extérieur… un monde infini, mais finalement tellement recroquevillé sur lui-même ! Est-ce représentatif de ce que nous promettent les métavers, ou tout du moins de ce que Facebook entend nous proposer comme métavers ?
L’accès illimité au monde que nous a donné le progrès depuis quelques décennies, et qu’internet a extraordinairement accéléré ces dernières années nous promettait une prospérité inouïe ? Malheureusement il s’est mué en une avalanche d’informations dans laquelle nous étouffons et nous noyons au quotidien, traqués jusque dans nos toilettes par les algorithmes en quête de nos précieuses données personnelles qui sont le seul viatique qui nous reste. La Machine, à force d’apprendre, est déjà en train de nous voler l’intelligence pour la rendre, elle aussi, artificielle.
Les réseaux sociaux étaient le Graal annoncé d’une ouverture sociale et relationnelle incroyable, nous donnant la possibilité de rencontrer et de rester connecté avec nos âmes sœurs où qu’elles soient dans le monde ? Mais voilà qu’ils sont devenus le premier facteur de nos angoisses existentielles. Comment pourrions-nous échapper aux complexes en étant exposé en permanence aux sirènes d’Instagram qui font ressortir les moindres bourrelets de nos kilos en trop, au bling-bling étalé à la truelle plaquée or, à longueur de posts, par des gamins prépubères qui claquent en une après-midi de shopping la pile de fiches de paie de notre carrière entière ?
Mais cette fois-ci, les métavers, c’est sûr, archi-sûr, méta-sûr, ça va être différent ! Ce sera enfin le paradis qui nous permettra d’oublier nos misères sur Terre.
Ça vous laisse rêveur, META-rêveur ?
Pattes de mouche du Kfard :
[i]« Assassin’s Creed » est un jeu vidéo de l’éditeur Ubisoft, qui développe des univers de type métavers à diverses époques et endroits de la planète au fur et à mesure de ses nouveaux opus. « Greed » signifie « avidité » en anglais, et semble particulièrement adapté pour décrire l’univers du personnage de Trump.
[ii]inventé en 1655 par le mathématicien John Wallis
Pourquoi s’prendre la tête aujourd’hui
Sur ce qui pourrait aussi bien attendre demain ?
Réforme des retraites ? Recalée sine die, décalée d’une seule traite !
Lutte contre le réchauffement climatique ? Tic tac, tic tac, report tactique
Pourquoi s’prendre la tête aujourd’hui
Sur ce qui pourrait aussi bien attendre demain ?
Réforme des retraites ? Recalée sine die, décalée d’une seule traite !
Lutte contre le réchauffement climatique ? Tic tac, tic tac, report tactique
Même les flammes rougeoyantes du brasier du grand soir
Se noient en gilets jaunes qui tournent, tournent en rond… point.
On remet tout, même le couvert et l’argenterie,
F*** l’étiquette, zéro espoir, rien que de la branlette
Mais hélas, les cocos, les bobos, les zozos, tous font carpette
– o –
A deux mains si vous le voulez bien
A demain si vous le voulez bien
On sert les Rois de la Procrasti’Nation
– o –
Des cars entiers de CRS, mais plus une thune pour le CNRS,
Y a trop de chercheurs, pas assez de trouveurs
C’est plus chill de faire des découverts que des découvertes
On creuse des trous, à la rafale d’Uzi ou avec les dents
Dans le bas de laine rongé par les mites
De nos arrières-arrières-petits-descendants
On remet tout, même le couvercle sur la marmite
Chapeau les artistes de la Bohème hyène,
Nous on serre les fesses, et les cordons de la bourse
– o –
A deux mains si vous le voulez bien
A demain si vous le voulez bien
On sert les Rois de la Procrasti’Nation
– o –
Plus j’accélère mon débit et plus je gagne votre crédit
Paradoxe, paradigme, pas raccord avec ton bull-dogme
J’m’en bas les … d’vous emballer, moi mon taf c’est de débiter
J’m’en bas les … d’en laisser dépités, moi mon taf c’est de crépiter
Alors on excuse tout, même les courants d’air des vélléitaires ?
F*** les branleurs, les boni-menteurs et les aumônes à cent balles,
Nous c’qu’on attend, c’est des lendemains qui chantent,
Ah ils étaient remontés comme des pendules, nos petits camarades de jeu d’Outre Quiévrain ! Finies les mélopées de l’amour Courtois en-Namuré, les Gands de velours, les Manneken peace & love, ça fait belle lurette qu’ils ne sont plus bleus des Bleus !
Ah ils étaient remontés comme des pendules, nos petits camarades de jeu d’Outre Quiévrain ! Finies les mélopées de l’amour Courtois en-Namuré, les Gands de velours, les Manneken peace & love, ça fait belle lurette qu’ils ne sont plus bleus[i] des Bleus ! Les troubadours avaient manifestement un œuf à peler avec eux[ii], et ont opté d’emblée pour le ga-Bruges, sorti les mitraillettes[iii] et les pistolets[iv], après leur douloureuse élimination en demi-finale de la dernière Coupe du Monde, qui leur restait sur l’estomac depuis 3 ans.
Ils sont tellement émouvants, ces revanchards diables rouges de fierté ! Tenez, ils me rappellent la génération Platini, cette « génération dorée » du football français qui nous a tant fait rêver en développant un jeu si enthousiasmant, si rafraîchissant… mais qui s’est échouée avec la régularité de la marée sur les rochers durs et implacables du « réalisme » des forteresses brésiliennes, italiennes ou allemandes à chaque compétition majeure.
Ceux qui l’ont vécue à l’époque, ou ceux qui ont lu l’article du Kfard en juillet dernier (L’enfer de la 11-topie), vous ne trouvez pas dans le scénario du match de mercredi soir un furieux relent de cette fameuse demi-finale du Mondial 1982 ? Sauf que là, l’équipe de France était dans les crampons de l’Allemagne de 1982, et ce sont nos malheureux amis belges qui portaient l’écusson trop pesant et le maillot trop flottant de la bande à Platoche…
Il était fort touchant, l’éclat de joie de gamin de Lukaku ! Qu’elle était crâneuse sa provocation – à travers l’œil de la caméra à l’angle du terrain – aux millions de Dikkenek[v] qui ont toujours regardé de si haut leurs cousins du plat pays, quand il a planté Lucas Hernandez sur place et crucifié Lloris d’une patate X-Ixelles à bout portant. Avec un deuxième but en moins de 4 minutes, il avait bon[vi] alors qu’il enfonçait le clou dans le cercueil de leurs ex-bourreaux, leur disant quoi[vii] et les laissant cois, pour tuer le match juste avant la mi-temps.
L’ambiance dans les vestiaires a dû être aussi électrique que dans certaines ruelles sombres de Molenbeek, ou sur le trône de 6,7 millions de foyers français – selon l’audimat. Combien ont pleuré leur race, menacé de rendre leur passeport, demandé la tête à Dédé, exigé de rappeler Olivier Giroud, de ressusciter Bernard Tapie, de renvoyer les frères Hernandez au séminaire, ou de soumettre le Hazard à des jeux pas très catholiques (quoique, d’après le rapport Sauvé….) en stoumelinks[viii].
P.S. : je compte sur toi, petit Kfard, pour partager ta propre saute d’humeur ou d’humour. Je suis convaincu que tu as été aussi passionné et imaginatif que tes compatriotes.
On ne va pas se raconter de carabistouilles[ix], nous sommes revenus nous vautrer dans le canapé pour la deuxième mi-temps la tête basse, en traînant les jambes ! Ces diables rouges avaient réveillé nos vieux démons, qui allaient vicieusement nous picorer le foie par petites bouchées pour nous torturer encore pendant 45 longues minutes, à chaque surgissement de Lukaku, chaque champ libre laissé au Hazard, chaque feinte de frappe de ce (presque) batave de De Bruyne… Oh non, surtout pas le « 1, et 2 et 3 zéro » que nous avons si insolemment asséné nous-mêmes, jadis, à nos idoles brésiliennes… le supplice serait inhumain, la mise en bière consommée.
Et voilà qu’en 2e mi-temps ils nous font le coup de la Panne ! Comme si, se croyant confortablement à l’abri derrière leurs deux superbes réalisations en première période – dans une arrogance empruntée à leurs contempteurs hexagonaux – ils faisaient leur nez[x] et s’étaient soudain assoupis sur une terrasse chauffée au gaz (un Berck b’en zen, en somme) bordant cette immense plage à perte de vue de la Panne : après tout, avec 2 buts d’avance, « ça peut mal »[xi] ! Et voilà que le gratin des chicons se met à ployer sous la drache[xii] des vagues à lames successives des Bleus, qui avaient soudain retrouvé la frite et la baraka dans le jardin d’Eden, et étaient redevenus conquérants. Benzema, après avoir joué avec les pieds de quatre défenseurs, envoie une dentelle au fond des filets, et 5 minutes plus tard Griezmann obtient un penalty, c’est tout ce Kilian faut pour le transformer. Le tapis vert se retrouve à l’Anvers, et le rugissant Lion de Waterloo est réduit en volaille pataugeant dans le Waterzooi.
Il a fallu s’y faire (et de un!), avec des diables on s’attend (et de deux !) forcément à des Mons (et de trois !) et merveilles, et en effet Lukaku, le petit malin (et de quatre !), jaillit encore de sa boîte et, pendant un instant, marque les esprits… avant que, coup de théâtre même sans Molière, la VAR ne le mette hors-jeu et en rote[xiii], et lui vole son magot.
Les bleus, en fusion, ne laissent alors aucun répit à leurs valeureux mais néanmoins malheureux adversaires, et les dévorent en croque-en-Witsel. Théo Hernandez, le bizuth du jour, dans la dernière minute du temps réglementaire, décoche un boulet de canon qui fait exploser le bouchon de Liège et transperce le front de nos frères d’Ardennes et le cœur de tous ces hommes, flamands roses et wallons verdoyants pour une fois encore réunis au charbon dans la même mine sombre, renvoyés aux stands, dans les choux de Bruxelles, terrassés jusqu’au Knokke-Zoute !
Depuis des décennies que les anglo-saxons osent les narguer en appelant leurs sacro-saintes frites belges « French fries », ils mordaient sur leur chique[xiv]. Mais là, Tintin, je crois qu’on les a fâchés pour de bon, mille milliards de mille sabords ! D’ici à ce qu’ils rappellent leur Ambassadeur à Paris à Bruxelles, ou bien pire encore, massent leurs blindés (si, si, tous les trois d’un coup !) à la frontière…
Mais que voulez-vous, il faudra bien qu’ils admettent – une fois au moins – qu’il leur restera toujours un fossé à franchir pour espérer approcher le génie français d’un… je ne sais pas moi, au hasard : un Jacques Brel, une Annie Cordy, un Raymond Devos, une Marguerite Yourcenar, un Philippe Gelück ou une Christine Ockrent !
Allez, tantôt on enfile notre habit de lumière (deux étoiles !) pour donner une leçon de corrida à nos voisins d’Ibère-Nation… en toute humilité bien sûr, vous pouvez compter sur nous !
C’est dur d’être Champion du Monde, et modeste en plus, sans s’attirer la jalousie de tous ces envieux !
Olé !
Pattes de mouche du Kfard :
[i]Être bleu de quelqu’un (locution verbale belge) : être épris, amoureux de quelqu’un
[ii]Avoir un œuf à peler avec quelqu’un : avoir des comptes à régler avec quelqu’un
[iii]Mitraillette : sandwich de pain avec frites et viande
[iv]Pistolet : sandwich préparé dans un petit pain rond… quand je vous dis qu’ils ont des leçons à donner aux épicuriens…
Les Kfards pressés seront comblés cette semaine, la fournée tient en une image, pour ceux qui veulent un résumé de l’actualité politique en France. Vous aurez reconnu les « c’est eux deux » au fond de la classe…
Mais pas si vite, cependant, mes petits Kfards, vous ne pensez tout de même pas vous en sortir aussi facilement ?
Interrogation surprise !
(j’en vois déjà qui tremblent et qui flageolent, voire qui défaillent)
Vous avez 10 minutes maximum pour remplir le bulletin du Kfard Dchaîné dans les commentaires ci-dessous, en précisant :
le ou les TOPs (articles que vous avez préférés)
le ou les FLOPs (articles que vous avez ou auriez préféré ne pas lire)
ce que vous adoreriez trouver au buffet du Kfard (thèmes, sujets, cibles, formats,…)
TOP (et FLOP) CHRONO, c’est parti, vous pouvez affûter votre plume guillerette ou tailler votre mine déconfite…
P.S. : n’oubliez pas à l’avenir d’évaluer les articles que vous lisez, en leur attribuant un nombre d’étoiles, juste ci-dessous. Ca ne vous prendra que 5 secondes et si vous êtes assez assidus dans le contrôle continu du Kfard Dchaîné, vous éviterez peut-être d’autres interrogations surprise… (mais je ne peux rien garantir, sinon ça gâcherait la surprise, forcément).
Vous êtes déjà en vacances ou vous vous préparez à une pause estivale bienvenue ? Ne vous fiez pas au calme apparent, dans les coulisses et les alcôves les dards, les mandibules et les appétits s’aiguisent, la grande danse des trouples à l’élection présidentielle 2022 a déjà commencé !
Plus que 9 mois d’ici la présidentielle de 2022 !
Et voilà que nos maîtres étalons et nos pouliches de concours réalisent qu’ils sont aux pièces pour concevoir le bébé miraculeux qui pourra emporter le suffrage universel dans les urnes le 10 et le 24 avril prochains, comme le frais émoulu petit Jésus du Touquet qui crèche à l’Elysée depuis 2017.
Mais même pas le temps des préliminaires, voici déjà venu le temps des primaires, où, selon des rites barbares antédiluviens, les prétendants en rut se dressent sur leurs ergots, gonflent leur poitrail, étalent leur ramure pour écarter de leur route leurs adversaires en les impressionnant si possible, sinon en les affrontant à couteaux tirés, voire en leur explosant la rate (du Touquet, toujours. Y en a qui suivent ? Concentrez-vous, voyons). Et on s’étonne qu’après de tels combats acharnés, où les coups bas sont de rigueur, on ne récupère plus au coup de sifflet final qu’un loqueteux harassé en lambeaux !
Xavier Bertrand du Déclin[i], le Chevalier des Hauts de France, la Reine Valérie qui Pécaresse des ambitions débordant largement du lit de la Seine – le Zouave du Pont de l’Alma doit en avoir par-dessus la tête – et Laurent Veau-Quiet, le Robin des Volcans éteint d’Auvergne (oui je sais, si c’étaient les volcans qui étaient éteints, il faudrait rajouter un « S ») ont pris l’initiative de jouer au trouple-faîte, dans l’euphorie embrumée et éthérée de l’after, après leur large et inespérée victoire, aux régionales, battus seulement par l’abstention encore plus large (mais heureusement, la bonne fille fait seulement de la figuration et ne concourt pas pour le titre). Ils en sont encore à imaginer, chacun de leur côté du lit, la position du Kamasutra qui leur permettrait de prendre le dessus sans que les deux autres s’en rendent compte.
Ils ont beau pousser des cris d’orfraie et s’offusquer d’être qualifiés d’éjaculateurs précoces, ils ont cependant bien tiré les premiers. Mais voilà qu’ils bousculent tout l’échiquier politique, contraint de leur emboîter le pas dans ce tango endiablé, à qui mieux mieux, voire à qui pire pire !
Le fringuant gars de la Marine, à peine touché ses premiers pompons sur les manèges Européens et Franciliens (vas-y Jordan, c’est pon, vas-y Jordan c’est pompon pon !) bombe son torse huilé sous l’œil qui frise de sa MILF (Mar(ra)ine, Il Le Faut…bien évidemment, vous l’aviez tous compris). Celle-ci rêve, telle Jeanne d’Arc, de rassembler enfin le grand troupeau national des chèvres égarées de Monsieur Seguin, menacées par le vilain loup affamé entré sans papiers et en toute illégalité dans notre si belle montagne, pour dévorer nos chèvres fièrement estampillées AOP et égorger à l’occasion nos fils et nos compagnes ! Mais voilà qu’Eric fait part des états d’âme que lui a inspiré le succès de Donald en Amérique (« Tes états d’âme sont pour moi, Eric, comme des Etats d’Amérique »[ii]), et se laisse émoustiller par le chant des sirènes des sondages et de sa cour chez Bolloré et CNews, qui lui font perdre le sens de Zemmour. Monté au pinacle par sa cour de flagorneurs, il est tenté de descendre dans l’arène, lui aussi, quitte à lui faire un bébé dans le dos.
Dans la basse-cour des Ecologistes, on ne compte plus les mères à la main verte et les pères verts ! Foin de trouple, ils sont déjà cinq, chez eux, à se disputer les verts de terre et l’œil des caméras de leur marigot, qui inonde un territoire de plus en plus large au fur et à mesure de la fonte des glaciers et des calottes polaires. Quelle chance ils ont, les Delphine, Sandrine, Jean-Marc, Yannick et Eric[iii], plongés dans la piscine de ce Lost Story qui continue à se remplir, de pouvoir prospérer ainsi grâce à un engrais naturel !
Quant à ce qui reste de la Gauche – oui, car vous pensiez, vous aussi, que toute la Gauche était occupée ? Mais non, à y regarder de plus près, avec une bonne loupe (sinon essayez avec un microscope) un village peuplé d’irréductibles de Gauche résiste encore et toujours à l’envahisseur… et la vie n’est pas facile tous les jours pour les Marcheurs retranchés de l’an pire des camps de Jedressemonbarnum, Tantpispourledécorum, Quellebaffemonptitbonum et Capharnaüm qui essaient de les encercler à défaut de les encarter !
Quant à ce qui reste de la Gauche, donc, elle est la seule à savoir, tranquillement, patiemment, prendre le temps des préliminaires, sans se précipiter dans les empoignades de furieuses primaires. On sait même encore y apprécier, dans certaines alcôves, le charme suranné d’un Valls qui a mis l’temps de réaliser sa passion pour la France, après avoir pratiqué assidûment la sérénade à la catalane. Aurait-il succombé au charme envoûtant de l’Hidalgo surgie de la station Vélib d’Opéra qui le bisait ? Lui-même parviendra-t-il à séduire à nouveau ses ex-, comme du temps où « quand Manu dégrafait son corps sage pour donner des coups d’boule à Benoît, les Delga, les Delga du villa-age étaient là làlàlàlà là »[iv] ?
« Ne Mélenchon pas vitesse et précipitation », se disent apparemment tous ces dits révolutionnaires révolus du dictionnaire en tenue d’apparat chic !
Et ce faisant, avachis, ils regardent, passifs, passer – à belle allure déjà – le train de l’Histoire qui les laisse sur le quai de leurs rêves flétris et de leurs ambitions rassies, car tous les matins du monde n’y suffiraient plus pour ranimer l’étincelle du grand soir, soufflée vers le crépuscule par un grand coup de balai, fût-il rose.
Et dans les voitures-couchettes, tous ces trouples – et plus si affinités – sont occupés à courtiser, flirter, s’acoquiner, fricoter pour concevoir, dans leur stupre et notre stupeur, le bébé dont enfanteront les urnes, ce divin-enfant dont la bouille réjouie ornera les murs de toutes les Mairies de France – narguant une Marianne fatiguée et blasée – et dont nous allons tous jouir, avec, au choix, la cocarde ou le cocard, dans 9 mois, en avril 2022.
« Allons z’enfants de la Partiiiiii-ie ! » … ah quelle folle nuit en perspective !
Pattes de mouche du Kfard :
[i]Bertrand du Guesclin, noble breton, connétable de France et de Castille (1320 – 1380) est un personnage majeur de la première partie de la Guerre de Cent ans
[ii]Tube et chanson la plus connue du groupe Luna Parker, classée 10e des ventes en février 1987. A cette époque, les ventes étaient réalisées au format 45 tours, qui est redevenu furieusement tendance, qui l’aurait imaginé ?
[iii]Delphine Batho, Sandrine Rousseau, Jean-Marc Governati, Yannick Jadot et Eric Piolle sont les 5 candidats déclarés pour les primaires des Ecologistes en vue de la candidature à l’élection présidentielle de 2022
[iv]Carole Delga, actuelle Présidente réélue du conseil régional d’Occitanie (depuis janvier 2016), faisait partie de comité de campagne de Manuel Valls pour la primaire du Parti Socialiste en 2016, finalement remportée par Benoît Hamon. Vous aurez reconnu les paroles inspirées de la chanson « Brave Margot » de Georges Brassens.
Tant de temps sans nouvelles du Kfard ? Tan Tan Tan ! Le voici de retour, avec une petite variation tant pétueuse que tant tatrice. A dévorer avec attention, mais sans attendre !
T’en souviens-tu, de nos vingt ans,
du temps des cerises, du coq et de la pendule,
Quand le temps ne pensait surtout Qu’à passer son temps auprès d’ellei
Demain, première étape du Grand déconfinement, est à marquer d’une pierre blanche. Alors repartons vite ensemble à la découverte des grands espaces ! Tenez, laissez-vous guider par le Kfard à travers Paris. Reliez les stations dans l’ordre proposé pour découvrir un grand voyageur inspirant de l’histoire de France ! A vos neurones et vos crayons… Prêts ? Partez !
Véronique et quelques autres filles croisées sur le chemin de Croix
L’étoile de Jouy, c’est lui !
Grâce à lui, on a la patate !
Cette commune a été dépecée entre Paris, Montreuil et Bagnolet en 1859 par Napoléon III.
Dagobert y répudia Gomatrude – Encyclopédiste
Mène à Lugdunum
Sa prise marqua la fin d’un régime
Pour ceux qui ont été attentifs au catéchisme, Jésus en chassa jadis les marchands
Il rend l’eau courante
Fuchsia
« De chacun selon ses facultés, à chacun selon ses besoins », c’est de lui
Joseph lui donna son nom, Paulus s’y cassa les dents
L’église la regarde de haut
Ministre de l’Intérieur du Front Populaire, il tient son prénom de Karl
Ancien lieu-dit « la Mercade » – Ils sont réputés pour leur langage fleuri
Elle marie un Républicain barbu à une religieuse privée de sa particule
Il est plus jeune que l’aîné
Ils ont été tracés à la règle à travers Paris par Haussmann
Même le chemin le regarde de haut
C’est en principe un chirurgien qui le fit
Garde des sceaux au XVIIIe siècle, il fit abolir la torture des accusés pour les faire avouer
Général, il serait vexé qu’on n’associe qu’une étoile à son nom
Elle ouvrait la route de la révolte des Maillotins en 1382, lors du rétablissement d’une taxe sur les denrées de première nécessité
Cette porte fut aménagée à la demande de Marie-Antoinette avant que son mari soit couronné comme Louis XVI
Ancienne croix ornée de buis les jours de fête, comme le dimanche des Rameaux
Victoire de Napoléon sur les Prussiens
Ancien siège du Parti Socialiste, quand il y avait encore un Parti Socialiste
Gouverneur de Pondichéry et commandant général des établissements français de l’Inde
Bataille de la 2e guerre mondiale en Libye, au sud de Tobrouk
Son cœur balançait entre Jacky, Marylin et quelques autres
Pont célébrant une Bataille de la 2e guerre mondiale en Italie, gagnée en mai par Juin
Général mort pendant la guerre de Crimée
Il serait, dit-on, mort à l’Elysée dans les bras de sa maîtresse
Grâce à lui, même si on est furieux, on évite la rage
Cette gare doit son nom à une butte plutôt ambitieuse
Les autres ont dû être appelés, pour eux ce n’était pas nécessaire
Entre la Porte de Versailles et la Porte d’Orléans
Marqua la fin du rêve de Vercingétorix
Elle fait froid, et pas que dans le dos
Celle de Washington est plus réputée
C’est sur lui que repose la toile du peintre-re
Cette gare commémore la bataille des trois Empereurs
Les vendeurs de matériel informatique s’y agglutinent
Menait sur un plateau de bois touffus, ou « Evre »
Septième roi de la dynastie des Capétiens
C’est encore et toujours grâce à lui qu’on a la patate !
Qui est ce grand voyageur de l’histoire de France qui nous invite à repartir au plus vite à la découverte des grands espaces ?