D’après » le cancre » de Jacques Prévert
Il dit non à la défaite
De son métier exercé avec cœur
Il dit oui à ce qu’il aime
Il dit « Je suis le professeur ! »
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes lui sont posés.
Le martyre l’a arraché à notre vie,
Mais il a tout effacé,
Les programmes négationnistes,
Les consignes de l’inspection,
Les réformes et les commissions
Et malgré les hésitations de Grenelle,
Les obscurantristes obnubilés,
Les sanglantes lames des damnés,
Il a sublimé sa vocation, Samuel.
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il a appris à plusieurs générations
A envisager le bonheur
En écrivant ton nom, Liberté !
Aussi beau que fort, ce poème social-politique. MERCI Kfard
Mais je nuancerai vivement l’affirmation des deux derniers vers associant bonheur et liberté. Les SDF, les smicards, sont tous des français libres… de déchoir… souvent jusqu’à la tombe. La tombe, la véritable égalité enfin, quel que soit le marbre ! (Non ce n’est pas du Mélenchon ! )
Jadot’re tes réactions, 6Krmagnole, mais Ne Mélenchon pas tout. La liberté permet au moins d’envisager le bonheur, même si elle est loin de le garantir. Même l’Hidalgo ou son cadet Roussel le savent bien, en leur Faure intérieur. Et aussi Montebourg qui s’y prend Arthaud…trop tard ou bien trop tôt ?
Pour le moment, hommage à Samuel Paty qui transcende les clivages politiques, et même ceux entre liberté et bonheur.
Poutou’s tout plein à mon Kfard le plus fidèle