… Rien ne va plus !

Évidemment
Mérite, talent
On en rit encore
C’est des bêtises
Pour les manants
Pas pour gouvernants

Y a comme un coup à faire pour nous

Pas assumer l’ampleur du trou

Et la colère qui nous suit partout

Y a des balances qui disent beaucoup

Plus que tous les mots qu’on dévoie

Eléments d’langage

Qui tiennent lieu de voix

Vous aurez reconnu cet animal préhistorique à sang froid, à la cuirasse épaisse et aux griffes acérées qui a réapparu sur nos écrans le temps d’une pandémie, et qui va rejoindre les oubliettes de l’évolution sans tarder. L’autre, c’est le pangolin

Évidemment

Vos vies d’avant

On les dévore

A grand renfort

D’amas d’argent

Évidemment

Mérite, talent

On en rit encore

C’est des bêtises

Pour les manants

Pas pour gouvernants

Bon, d’accord, sur le Mont Olympe, ce serait plutôt Zeus qui serait allé se faire voir chez les Grecs, mais à Rome, son pseudo, c’est bien Jupiter
(d’après une tapisserie de la Manu’facture des Gobe-l’un)

Rincés, sur la paille, c’est pour vous !

On vous laisse fatigue et dégoût

A quoi ça sert de s’montrer partout ?

On garde la luxure pour nous

Une retraite au soleil, au bout

Qui n’change rien, possède tout

Et videment

Médicament ?

On flambe encore

A grand renfort

D’médailles d’argent

No comment !

Et videment

Léviathan[i]

On frime encore,

La flamme attise,

Comme des enfants

Mais pas pour longtemps

Pas pour longtemps…

Cette mise en Seine était tellement ébouriffante
que certains ne savaient plus où donner de la tête…

Les Jeux sont Fête…

Quand je s’rai grand j’ s’rai Duplantis
Ou bien Marchand en grand bassin
En attendant je me déguise
C’est vrai
Que tous les costumes me vont bien
Le rouge, le bleu, l’argent, sillage noir
De toutes les couleurs, Seine miroir
De Gaga à Nakamura

Quand je s’rai grand j’ s’rai Duplantis[i]

Ou bien Marchand[ii] en grand bassin

En attendant je me déguise

C’est vrai

Que tous les costumes me vont bien

Le rouge, le bleu, l’argent, sillage noir

De toutes les couleurs, Seine miroir

De Gaga à Nakamura

« Ouvre la porte, t’as la pookie dans l’side »…
un grand coup de vent pour dépoussiérer un folklore naphtaliné

Alors comme ça qu’est-ce que je vaux

A l’or comme ça qu’est-ce que J.O.

J’voudrais avoir leur cardio

J’voudrais avoir leur cardio

C’est comme ça que sont les Jeux

C’est comme ça que sont nos Jeux

Faudrait booster mon chrono

Faudrait booster mon chrono

Leon Marchand risque l’entorse à force de soulever de la fonte (eh oui, il y en a aussi dans les breloques offertes aux abonnés des podiums olympiques, et elle vient de la Tour Eiffel !)
Photo by Oli SCARFF / AFP

Peut-êtr’ qu’un jour ça s’ra facile
Enfin ils m’verront comme je suis
Oui mais
En attendant moi je défile
C’est vrai
Je mets des robes, j’vis sur un fil
Je pleure, je ris, j’ai peur, envie je sais
De toutes les couleurs j’garde espoir

À qui la faute ? Je suis l’une et l’autre
Doubles Jeux
À qui la faute ? Je suis l’un et l’autre

Une cérémonie bien cavalière pour entrer en Seine, aux J.O. de Paris 2024 – le 26 juillet.
REUTERS/Adnan Abidi

C’est la magie des J.O.

C’est la magie des J.O.
C’est comme ça qu’est-ce que j’y peux

C’est comme ça que sont les Jeux

J’voudrais croire que l’monde est beau
J’voudrais croire que l’monde est beau

Alors comme ça qu’est-ce que je vaux

A l’or comme ça qu’est-ce que J.O.

Tous ensemble sur la photo
Tous ensemble sur la photo

C’est par ce clin d’oeil à l’athlète turc Yusuf Dikeç (médaillé d’argent aux épreuves par équipe mixte de tir au pistolet à air comprimé à 10 m) qu’Armand Duplantis à célébré son nouveau record du monde de saut à la perche, à 6,25m

Quand je s’rai grand quoi qu’on médise

J’srai Marchand dans un grand bassin (faudrait booster mon chrono)

En attendant je me déguise

En Schtroumpf nu dans ma salle de bains

C’est la magie des J.O.

C’est la magie des J.O.
C’est comme ça qu’est-ce que j’y peux

C’est comme ça que sont les Jeux

Tous ensemble sur la photo
Tous ensemble sur la photo

Qui n’apprécie pas ce plateau de fr’hommage, riche de bleu,
et de toutes les couleurs de l’arc en ciel ?

C’est comme ça qu’est-ce que j’y peux

C’est comme ça que sont les Jeux

Une flamme qui illumine les lieux

Une flamme qui illumine les cieux

Quand je s’rai grand j’s’rai Duplantis

Un grand Nous qui sublime les Je

Un grand Nous qui sublime les Jeux

Ouuh !

Pour faire mentir l’adage : « Il n’y a pas de fumée sans feu ». Et si !
Impossible n’est pas français !